13/01/2023 – Chronique santé de JML – Manger de l’aligot, est-ce BVS compatible ?

Manger de l’aligot, est-ce BVS compatible ?

Ce sujet est une fiction et toute ressemblance avec un capitaine de route du groupe 2 serait fortuite.

Cela pose la question de la place du bien vivre dans l’entraînement et la compétition, dans l’équilibre personnel.

Faire du vélo a un coût financier facilement mesurable et gérable, tout comme le coût horaire.

Le coût corporel se verra avec l’âge et les années d’entraînement.

Le coût familial et le coût social de la pratique sont plus difficiles à quantifier.

Les heures d’entraînement et de compétition sont prises sur le temps libre, ce qui veut dire que c’est du temps en moins pour la famille et les amis.

L’entourage et les loisirs peuvent être vus parfois comme un frein à la pratique.

Du point de vue diététique, manger de l’aligot est une catastrophe, surtout si sa dégustation est accompagnée de boissons alcoolisées ou sucrées.

Du point de vue de la préparation mentale, manger de l’aligot, c’est profiter d’ un moment de convivialité, de partage, de réconfort, c’est se ressourcer et recharger ses batteries émotionnelles.

Il y a à prendre en compte le poids de forme physiologique et le poids de forme psychologique.

En fonction de sa morphologie, de son âge, du moment dans l’année, de son niveau de pratique et de ses objectifs, les contraintes ne seront pas les mêmes au niveau de la nutrition.

Si on veut avancer, taille moins 5 à moins10 est la norme ( si je mesure 1,80, je pèse entre 70 et 75 kg ).

Taille égale poids est la limite haute pour avoir une pratique avec un peu d’intensif.

Au-delà, c’est le surpoids avec des conséquences directes sur la pratique.

Je ne parle pas ici de santé car s’astreindre à un régime pour faire taille moins 10 et s’entraîner de manière intensive peut être aussi perturbant et destructeur pour son corps que d’avoir un peu de gras à porter.

Certains disent que c’est la quantité qui fait le poison et se permettent des écarts de temps à autres.

Certains préfèrent ne pas se laisser tenter et suppriment intégralement l’aligot.

Au BVS, tout me laisse penser que le groupe 3 n’a pas de question existentielle à se poser, mais pour certains approcher ou ne pas trop éloigner son poids de sa taille serait un plus au niveau de la santé.

Pour les groupes 1 et 2, l’objectif du niveau et de la forme de pratique ( compétition ou loisirs ) est à mettre en corrélation avec les contraintes.

Jean Michel L.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *